Karen JACQUOT

Karen JACQUOT

Doctorante INRAE | Université de Bordeaux - École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé N°154

Contacts : E-Mail karen.jacquot@inrae.fr  Linkedin

 Parcours : Ayant toujours eu un attrait pour la biologie, Karen a réalisé une licence dans ce domaine. Elle a ensuite choisi de poursuivre en master de Microbiologie Fondamentale et Appliquée à l’Université de Bretagne Occidentale. Lors de son parcours, elle a eu l’occasion de travailler sur divers sujets, notamment sur l’isolement et la caractérisation de deux souches bactériennes capables d’oxyder le fer ; puis sur la caractérisation de la réponse des champignons filamenteux Fusarium avenaceum et Fusarium graminearum à un stress hydrique. Karen est actuellement en thèse au laboratoire INRAE-MycSA depuis fin 2023 où elle s’intéresse à la croissance et à la production de mycotoxines par un Meta-Fusarium (mélange de 7 espèces de Fusarium) d’un point de vue moléculaire (marqueurs épigénétiques, régulations transcriptionnelles et post-transcriptionnelles).

Descriptif de l’emploi et activités

Sujet de thèse : Réseaux de régulation des gènes et productions de mycotoxines par un Meta-Fusarium.

Financement bourse : Financement ANR (projet TeamTox)

Encadrants : Nadia Ponts (directrice de thèse) ; Fabien Dumetz (co-directeur)

Résumé du projet de thèse

Plus de 20 espèces de champignons filamenteux du genre Fusarium sont associées à la fusariose de l'épi de blé, une maladie dévastatrice responsable de pertes de rendement importantes. De plus, ces espèces fongiques sont responsables de la contamination des grains par des mycotoxines qui constituent un problème majeur de santé et de sécurité alimentaire. Sept de ces espèces, dont Fusarium graminearum, sont très majoritairement rencontrées en Europe. Elles peuvent produire une ou plusieurs mycotoxines dont les trichothécènes de type A et de type B, la zéaralénone, les enniatines et la beauvéricine.

Jusqu'à présent, les recherches visant à fournir des bases pour le développement de stratégies de lutte contre les mycotoxines étaient presque exclusivement menées en considérant « un agent pathogène pour une maladie ». Cette approche s'est avérée insuffisante pour parvenir à une compréhension globale de l’infection et de l'accumulation de mycotoxines dans les récoltes et développer des stratégies de lutte efficaces. En effet, le mélange d'espèces de Fusarium en interaction à l'intérieur d'une niche partagée est susceptible d'entraîner une production de mycotoxines ayant sa propre régulation qui ne peut être prédite qu’en considérant le mélange dans son ensemble. Ce projet propose de considérer les 7 espèces de Fusarium les plus fréquemment rencontrées sur épi de blé comme un meta-pathogène unique pour explorer les évènements moléculaires (régulations épigénétiques, transcriptionnelles, post-transcriptionnelles) chez ce meta-Fusarium qui conduisent à la contamination des céréales par des mycotoxines.