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Un sujet  thèse pour développer le nouveau paradigme des "méta-pathogènes végétaux" en étudiant la dynamique de la composition et du métabolisme d'un Meta-Fusarium sp. exposé à des perturbations abiotiques et biotiques (projet TeamTox). 

Valentin se présente lui même :

Intéressé depuis le collège par la biologie, j’ai continué mes études en rejoignant une école d’ingénieur spécialisée en Biotechnologies en région parisienne, Sup’Biotech. Durant ces 5 années, je me suis intéressé à des sujets divers et variés, mais j’ai rapidement été amené à m’épanouir dans les sujets de recherche portant sur les interactions de différents organismes avec leur environnement et plus particulièrement sur les champignons phytopathogènes.

Au cours de mon cursus, j’ai été amené à travailler sur différents sujets comme sur la caractérisation de substances naturelles de biocontrôle d’une alliacée pour lutter plus durablement contre certaines espèces de champignons, mais aussi, sur le phénotypage et le génotypage de Venturia inaequalis (tavelure du pommier) afin de mieux comprendre les mécanismes de résistance liés à certains fongicides chimiques dans l’espoir de trouver de nouvelles alternatives écologiques pour éviter la propagation de souches résistantes.

C’est tout naturellement que j’ai décidé de continuer dans cette voie en me lançant dans la réalisation d’une thèse, au sein de l’unité MycSA, pour le projet TEAMTOX, sur un sujet portant sur l’étude de la régulation de la production en mycotoxines de ce qui est appelé un « Meta Fusarium sp. », comprenant les 7 espèces majeures du genre Fusarium responsable de la fusariose de l’épi, et qui sera considéré comme un champignon individuel. Au final, le développement du concept du méta-pathogène sera une innovation permettant de progresser sur les interactions des principales espèces de la fusariose de l’épi dans le complexe fusarien, mais également sur la lutte contre les contaminations des céréales par les mycotoxines.

J’espère pouvoir contribuer à ce projet de thèse en utilisant l’expérience que j'ai acquise durant mon cursus, et, par la suite continuer dans ce domaine de lutte contre ces phytopathogènes afin de développer des méthodes plus durables et efficaces pour l’environnement et la santé humaine.