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Aurélie se présente:

Passionnée depuis toujours par les sciences du vivant, j’aime comprendre le fonctionnement des processus biologiques d’un point de vue moléculaire. Après être passée par une Licence en Biochimie, Biologie Moléculaire et Microbiologie à Toulouse, je me suis expatriée dans la région bordelaise afin de poursuivre mes études par un Master en Microbiologie-Immunologie, car je suis convaincue que les micro-organismes sont une source de solutions à diverses problématiques actuelles.

Extrêmement sensible aux problématiques environnementales et aux défis qui les accompagnent, j’ai orienté mes différents stages en ce sens. J’ai réalisé un stage au sein de la start-up Dionymer durant lequel j’ai contribué à la production de polymères plastiques par fermentation bactérienne à partir de biodéchets. J’ai également eu l’occasion d’effectuer deux stages en laboratoire de recherche : l’un portant sur l’étude de l’interaction entre une bactérie et le champignon phytopathogène Fusarium graminearum, et l’autre visant à étudier des coproduits de la vigne en tant qu’agents de biocontrôle.

Je m’embarque à présent dans une thèse en microbiologie, une nouvelle aventure de 3 ans pendant laquelle je m’intéresserai à la biosynthèse de mycotoxines émergentes, les enniatines, par Fusarium avenaceum et Fusarium tricinctum. Mon rôle sera à la fois d’étudier l’impact de facteurs abiotiques tels que le stress oxydatif sur cette biosynthèse, mais également de décrypter les mécanismes moléculaires mis en jeu. Ce projet a pour but d’enrichir les connaissances associées à la production des enniatines, et notamment en ce qui concerne la régulation de la biosynthèse. A terme, l’identification de cibles moléculaires précises pourrait mettre en évidence de potentiels leviers d’action pour réduire la production d’enniatines par les champignons mycotoxinogènes du genre Fusarium.