Marie-Anne GARCIA

Marie-Anne GARCIA

Doctorante INRAE, Génétique et écophysiologie | Université de Bordeaux - École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé

Contacts : Tel : 0786639710 - E-Mail : marie-anne.garcia@inrae.fr  -  Linkedin

Parcours

  • 2015-2017 : BTS agricole Analyses Biologiques et Biotechnologies, Lycée agricole de Blanquefort
    • Stage : détermination de l’origine des cas de Flavescence dorée dans les vignobles, INRAE, BFP, Villenave d’Ornon
  • 2017-2018 : Prepa ATS bio, Lycée agricole de Blanquefort
  • 2018-2019 : Licence Sciences de la vie, Bloc Cellules et organismes, Options Agrosystèmes et  Industrie de la vigne et du vin, Université de Bordeaux
    • Stage : essais de traitements phytosanitaires dans les vignobles, Château Beychevelle
  • 2019-2021 : Master Biologie Agrosciences, Option Mycologie et phytopathologie, Université de Bordeaux
    • Stage : Caractérisation de la diversité génétique des populations françaises de Microdochium, INRAE, MycSA, Villenave d’Ornon
  • 2021-2024 : Doctorat , Etude du potentiel adaptatif des espèces de Fusarium spp. face aux changements climatiques, INRAE, MycSA, Villenave d’Ornon

 

Descriptif de l’emploi et activités

Sujet de thèse

Potentiel adaptatif des espèces fusariennes toxinogènes (Fusarium spp.) face aux changements climatiques : représentativité, écophysiologies, interactions, et dynamique mutationnelle.

Financement bourse : Financement ANR (projet EvolTox)

Encadrant : Marie Foulongne-Oriol

Résumé du projet de thèse

L’objectif du projet de thèse est d’étudier le potentiel adaptatif des espèces fusariennes majoritaires face aux changements climatiques, par différentes approches complémentaires d’écophysiologie et de génétique. Une rétrospective des profils des différentes espèces toxinogènes présentes sur blé depuis 15 ans permettra d’évaluer l’impact des conditions climatiques. Une caractérisation fine des besoins écophysiologiques de chacune des espèces, considérées seules ou en mélange, est un prérequis pour mieux cerner leur niche écologique, leurs interactions et ainsi appréhender leur représentativité aux champs.

Le projet de thèse est construit autour de deux axes :

1-Caractérisation de l’évolution des profils des espèces fusariennes : retour sur 15 ans d’échantillonnage des blés français - Il s’agit ici d’étudier l’évolution de la représentativité des espèces fusariennes présentes sur des échantillons de blé collectés sur le territoire français entre 2007 et 2021 par une approche de metabarcoding. La prévalence des espèces est analysée à la lumière de paramètres agro-climatiques, en partenariat avec les statisticiens d’Arvalis-Institut du végétal.

2-Etudes écophysiologiques des principales espèces fusariennes, seule ou en interaction - Le comportement en termes de croissance et de production de toxines sera étudié in vitro pour un panel de 5 souches des 5 espèces majoritaires sous des conditions environnementales de température et de disponibilité en eau contrastées. Ces conditions de stress seront également appliquées à des mélanges entre deux espèces afin d’étudier l’effet possible de stress abiotiques sur leurs interactions. Cet axe du projet est en collaboration avec des scientifiques de l’unité INRAE-Ecosys pour le design expérimental et l’analyse des résultats.