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Unité de recherche située sur le Centre INRAE Nouvelle Aquitaine - Bordeaux, MycSA regroupe environ vingt-cinq chercheurs et techniciens qui œuvrent pour décortiquer les réseaux d’interactions qui résultent en une accumulation de toxines fusariennes dans les grains de blé ou de maïs. Voir la vidéo

Rattachée aux départements Santé des Plantes et Environnement (SPE) et Microbiologie de la Chaine Alimentaire (MICA) d’INRAE, l’unité conduit ses recherches en partenariat avec d’autres équipes INRAE, des universités et des acteurs de la filière des céréales. Notre ambition est de contribuer à proposer des solutions pratiques pour diminuer le risque mycotoxique des céréales et ses conséquences sur la santé animale et humaine, et sur les pertes économiques pour les producteurs.

MycSA est au cœur du dispositif français de recherche et développement sur cette thématique. L’unité anime un réseau INRAE Fusatox qui cherche à prendre en compte toutes les composantes aboutissant à la présence dans l’alimentation humaine et animale de mycotoxines produites par les Fusarium. Elle assure aussi l’animation scientifique et participe activement au Réseau Mixte Technologique sur la Qualité Sanitaire des Productions Végétales de Grandes Cultures (RMT Quasaprove) remplacé en 2020 par le RMT Al-Chimie sur les contaminations chimiques tout au long de la chaine alimentaire. MycSA coordonne le consortium Holograin qui s’intéresse aux successions de communautés microbiennes dans la chaine de production d’aliments issus de céréales et comme elles déterminent la qualité finale des produits.

Les recherches menées au sein de l’UR MycSA visent à atteindre une compréhension fine et exhaustive des évènements qui conduisent à la contamination des denrées végétales par des mycotoxines. Des développements fondamentaux sont associés à des études plus finalisées telles que la recherche de solutions préventives pour limiter le développement fongique et la production de mycotoxines ainsi que d’agents biologiques capables de dégrader ces toxines.

La voie d’entrée de nos travaux est le champignon mycotoxinogène et les paramètres principaux évalués en sortie sont la biosynthèse et l’accumulation de toxines. Les objets d’études privilégiés seront les espèces du genre Fusarium, et particulièrement les espèces productrices de mycotoxines de la famille des trichothécènes B (Fusarium graminearum essentiellement) et de mycotoxines dites émergentes (Fusarium avenaceum et Fusarium tricinctum). Une approche intégrée est mise en œuvre, autour de quatre axes de recherche qui interagissent fortement entre eux

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Unité de recherche située sur le Centre INRAE Nouvelle Aquitaine - Bordeaux-, MycSA regroupe environ vingt-cinq chercheurs et techniciens qui œuvrent pour décortiquer les réseaux d’interactions qui résultent en une accumulation de toxines fusariennes dans les grains de blé ou de maïs

Rédacteur: JM Savoie

jean-michel.savoie@inrae.fr